Qui est l’acteur ?
Les Pieds sur terre
L’entreprise Les Pieds sur terre collecte et valorise des biodéchets alimentaires.
Quel est le projet ?
Gestion et valorisation des biodéchets en Mayenne
L’entreprise transforme les biodéchets en compost valorisable sur les parcelles agricoles locales. Un modèle de cercle vertueux et de circuit court.
Solutions et résultat
L’expérimentation de collecte des biodéchets débute en 2021, avec le concours de la ville de Craon. Puis la dynamique s’enchaîne : un établissement scolaire, puis un deuxième, un restaurant et un traiteur…
Les deux associés s’attachent aussi à maîtriser le processus de stabilisation des biodéchets (grâce au broyat de végétaux) et de transformation en compost. Il faut passer par plusieurs étapes de mélange avec des végétaux, hygiénisation, maturation, analyses.
Au premier janvier 2025, l’entreprise affichait, depuis son lancement, un total collecté de 1 300 tonnes de déchets alimentaires, dont 24 tonnes issues d’une collecte à vélo dans Laval (Le Lièvre à vélo). Un effort qui a engagé près de 15 000 personnes (professionnels de la restauration, résidents, élèves, personnels encadrants…), pour produire 1 000 tonnes de compost épandues sur 67 hectares (pour 95 % en bio).
« L’objectif fixé était donc d’enrayer le gaspillage et de produire du compost pour qu’il retourne au sol, au plus près de son lieu de production. » – Anne-Sophie Bréhin
Les points clés de la réussite
La logistique !
La collecte est organisée du nord au sud du territoire départemental, avec une présence plus marquée à l’ouest. Cette collecte, boostée en 2024 par la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire), fonde le modèle économique de l’entreprise. Elle concerne aujourd’hui 135 établissements (scolaires, cuisines centrales, restaurants, établissements de santé…)
« C’est un défi logistique important, avec une traçabilité bac par bac, pour quantifier par client et évaluer la qualité du tri. »
« Le modèle repose aussi sur l’information et la sensibilisation de tous ceux qui sont amenés à trier à la source. »
C’est là aussi le principe et la vertu d’une économie circulaire : il ne s’agit plus de jeter pour se débarrasser, mais pour transformer. Ainsi, tous les acteurs de la filière sont liés entre eux.
